Alors que je suis assis devant une magnifique journée aux reflets
dorés et que je m'ennuie tranquillement, sans trop de désespoir, je ne cherche
qu'un peu de délivrances aux douleurs d'un printemps tardif. Alors que je suis,
monotone, cette même routine vicieuse porteuse d'aucun avenir avec une
désinvolture sincère et inavouée, je ne cherche qu'une issue, une façon de voler loin d'un ennuie constant et désagréable.
Alors que j'écris ces lignes, je cherche désespérément le soleil. Certes, j'ai autrefois été qualifié de rêveur, mais je ne me reconnais plus dans cette définition. Même la douce échappatoire qu'est la pensée n'arrive plus à rassasier mon appétit constant pour l'aventure. Je dois partir, courir, jusqu'au bout de cette terre pour ne plus voir ce monde de fou. Ce même monde dans lequel je tente, depuis bientôt dix-neuf ans, de me faire une place bien au chaud et qui reste, pourtant, bien hostile à ma soif.
Alors que j'écris ces lignes, je cherche désespérément le soleil. Certes, j'ai autrefois été qualifié de rêveur, mais je ne me reconnais plus dans cette définition. Même la douce échappatoire qu'est la pensée n'arrive plus à rassasier mon appétit constant pour l'aventure. Je dois partir, courir, jusqu'au bout de cette terre pour ne plus voir ce monde de fou. Ce même monde dans lequel je tente, depuis bientôt dix-neuf ans, de me faire une place bien au chaud et qui reste, pourtant, bien hostile à ma soif.
Suis-je un paresseux qui ne cesse de se
plaindre ? Suis-je un pelleteur de nuage qui lit Nietzsche pour avoir bonne
conscience ? Je suis en quête. Mais la quête est longue et les stupéfiants ne
font qu'endormir mes sens assoiffés. Ce monde est malade. Et il est de plus en
plus contagieux.
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