Tu
voles comme tu respires. Parasite que tu es, tu ne peux vivre sans l'existence
de l'autre. Tu gruges et tu dévores, à tour de rôle, énergie, joie et déprime.
As-tu seulement une existence extérieure à l'autre ? Si l'on coupait du jour au
lendemain tous les ponts, sombrerais-tu dans le néant de l'existence ? Que
serions-nous sans les sangsues de notre vie ? Irions-nous beaucoup plus loin
sans ce fardeau, ce boulet qui nous retient comme un prisonnier ? Ne t’agrippe
pas à moi, par pitié ! Mon âme est faite pour voler et toi tu as comme ambition
de ses ailes lui amputer ! Assassin, sans destin ! De quoi as-tu peur ? De quoi
souffres-tu ? Allez, ce n'est pas sain que cette existence ! Allez, invente-toi
donc une réalité !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire