Peut-être m'étais-je un peu trop rapproché de la lumière pour
comprendre quoi que ce soit ?
L'éclat de l'astre incendiait en mille
feux ma rétine, me rendant de plus en plus aveugle. Comme un vulgaire insecte,
attiré par un néon, puis brûlé. Où peut-être suis-je simplement et
irrémédiablement séduit par mon appétit de destruction ? Le papillon de nuit
sait-il qu'il risque la mort en approchant désespérément la flamme d'une chandelle ? Et s'il le
savait, s'arrêterait-il pour autant ? Entre mourir et être heureux, ou vivre
sans éclats, le choix est assez évident. Je n'ai plus peur de la mort. Mais
j'ai une incommensurable phobie du malheur. Ou plutôt, de la vie sans
éclats.
Je pourrais jurer être exactement à
la même place qu'il y a six mois.
La roue de l'éternel retour qui tourne et tourne et tourne...
La roue de l'éternel retour qui tourne et tourne et tourne...
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