J'en étais là, à mon propre chaos
Lorsque j'entendis maints propos idiots
Sortir de la bouche d'énormes machos
Ces bêtes discutant, gens déloyaux !
D'une part, je vous entends glorifier très haut
Avec tant d'ardeur, ces corps empreints d'idéaux
Vous clamez à tous qu'ils sont tant beaux et royaux
À vous entendre, elles sont véritables joyaux
Et de l'autre, vous méprisez secrètement
Car, elles vous tiennent sous leurs grands enchantements
Ce corps, pour vous, est, ma foi, envoûtant
Mais il possède un esprit des plus flamboyants
Vous criez à tous ce désir si animal
De posséder, de combler, besoin domanial
Mais c'est à elles qu'est fait le plus grand mal
De votre point de vu archaïque et glacial
Femmes de ce monde, je vous en prie, levez vous
Car, pour vous, je me tiens debout
Menant un combat, tenant fortement mon bout
D'une cause qui n'est mienne, je l'avoue
Femmes de ce monde, je vous en prie, revendiquez !
Car, pour vous, j'ai tant prié et pleuré
Ne sentez-vous donc pas l’étrange pitié
Parcourant ce monde, poussières fatiguées ?
Femmes de ce monde, vous n'êtes pas que belles
De vos âmes d’or, l’on fera fêtes cérémonielles
Puisque vous êtes infiniment immatérielles
Ne voyez-vous donc pas ce monde si surréel ?
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